Changer le monde, une musique à la fois : mes essais de composition musicales.

Christe song s’inspire musicalement du premier morceau de la Paneurythmie, composée et créée par le maître spirituel Peter Deunov et du plus grand tube de Johnny Hallyday: “Oh Marie, si tu savais”. La Paneurythmie décrit le monde du futur, un monde de gentillesse, de beauté, de simplicité, de vie dans et avec la nature, même au coeur d’une mégalopole, car il n’est de lieu où on ne pourrait vivre l’âme universelle, tandis que “Oh Marie…” est l’histoire d’un enfant de 20 ans qui va mourir dans un conflit armé. L’ancien et le nouveau monde ne peuvent se comprendre l’un sans l’autre, l’ancien monde veut un nouveau monde, lequel ne peut venir si l’ancien monde n’est pas compris dans son raisonnement. C’est très compliqué à dire, et si simple à entendre pourtant.

Je n’ai jamais vraiment appris la musique. Où alors, je n’ai fait que ça, mais lentement !

Par exemple, j’ai toujours essayé de jouer du piano, en improvisant, comme je pouvais. Beaucoup chanté aussi, notamment les chants de Peter Deunov.

Puis, il y a quelques années, je me suis mis au violon.

Oh, là ! Le violon, c’est compliqué !” vous allez dire. Enfin, c’est ce que j’entends souvent.

Mais pas du tout, en fait. Du tout, du tout !

Ou plus précisément, ce n’est pas compliqué de s’y mettre. La preuve : j’ai essayé, et ça marche ! Pas au point d’être inouï, certes, mais suffisamment pour jouer des petits airs, folk, en improvisant un peu, ou des airs de Peter Deunov. Sa Paneurythmie par exemple. Quelques notes, toutes simples, en apparence, qui ouvrent la porte sur l’infini, sur le bonheur.

Un bonheur irisé, celui de marcher sur la terre des anges, sur la surface d’un soleil qui serait liquide, bleu, doré et pas brûlant. Un soleil pas brûlant, juste un soleil doré, bleu et transparent comme la joie d’un matin délivré des guerres, des conflits. Et de la stupidité aussi.

Cela dit, ça va ensemble aussi : moins de stupidité = moins de guerres, etc.

Bref, plus il y a de cet amour qui respire et de cette sagesse qui sait un peu, moins il y a de ce moyen-âge si stupide, si invraisemblable, si repoussant, dans lequel on se complait bruyamment, puisqu’il reste si présent sur notre commune planète, à commencer par chez nous.

Vous direz : “Pas chez moi, en tout cas !”

Bah, j’en suis pas si sûr, et peut-être que vous ne devriez pas être aussi certain de ne pas nourrir le moyen-âge.

Par exemple, est-ce que vous parlez de temps en temps d’une fédération, d’une coopération planétaire ?

Autrement dit, est-ce qu’il vous arrive de parler de, de mentionner, d’imaginer, de rêver !, à une manière, quelle qu’elle soit, bref, d’envisager l’avenir de la nation humaine autrement qu’à la couleur de nos empires, nationaux, commerciaux, politiques, culturels, religieux ou autres ?

Non ? Ben, oui, non. Je sais, je pose la question souvent, et je connais la réponse.

Donc, sans le vouloir, sans le savoir, ok, mais quand même, vous nourrissez le moyen-âge, puisque sa dimension première, son “concept fondateur”, ce qui le caractérise, historiquement, c’est la division entre territoires concurrents.

Or le seul territoire où il n’y ait pas de concurrence, c’est celui de la planète.

Le reste, c’est le moyen âge.

Alors, il y a quelques années, j’ai écrit “Christe song”, la chanson de Christe.

Oh, là, ça fait chrétien, pas universel là ! Vous penserez peut-être.

Sauf que pour moi, Christe, c’est cette trace de ce soleil intérieur qu’on a tous, qu’on appelle ici âme, et là autrement, il y a tant de mots pour dire le beau, le bien, le juste, pour décrire la trace de cette part de beauté, de chant, d’harmonie qui chante, en nous, en chacun, dans la nature en somme, partout, la trace de cette part commune à nous toutes et tous.

Cette trace, cette part, je l’ai appelée “Christe”.

On peut l’appeler comme on veut, pourquoi pas Christe alors ? Pour moi, c’est Christé.

Pour moi Christe, c’est le principe de beauté, celui qui anime le cosmos.

Sinon, à quoi bon ?

J’ai mixé deux musiques dans Christe song. Le premier air de la Paneurythmie – “Probudzdhane”de Beinca Duno, Beinca Duno, c’est le nom spirituel de Peter Deunov, le nom qu’il s’était choisi pour définir sa vibration dans l’univers.

Et j’y ai posé aussi quelques traces de “Oh Marie”, cette chanson poignante interprétée par Johnny Hallyday, composée par Gérald de Palmas.

Oh Marie“, c’est l’histoire triste d’un jeune qui va mourir parce qu’il est pris dans un conflit. Celui qui dure depuis des millénaires, sous des noms différents, toujours avec les mêmes victimes, la même terreur, la même horreur.

Probuzdhane“, c’est la chanson du premier jour du Printemps, ce vrai printemps qui viendra un jour.

Qy’est ce printemps ? Le printemps de l’âme, de la grâce, de la gentillesse. La gentillesse, ce mot si extraordinaire et si extraordinairement humilié pourtant, car la gentillesse, ce devrait être le critère numéro un dans la vie réelle.

Et aujourd’hui, quand on dit de quelqu’un qu’il est gentil, c’est pour dire qu’il est à peu près stupide.

Mais ça viendra. Je pense qu’un jour, la gentillesse sera le critère de reconnaissance et de sélection numéro 1, partout. Même dans l’entreprise. Partout.

Un jour de printemps où Johnny ne devra plus chanter “Oh Marie, si tu savais…”

Parce que nous savons tous qu’on peut aimer d’âme !..

Christe song sur Soundcloud : https://soundcloud.com/user-283927556/christe-song

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