A few more strokes,
O shady tale,
I guess you wander,
You, flying soul,
As we all are!
J’ai commencé ce dessin à partir d’un visage émergeant d’une affiche illustrant un article qui parlait des films Marvel.
Le premier d’entre eux, apparemment, était « Captain America », sorti en 1944. L’héroïne était l’actrice Lorna Gray, qui prit le nom d’Adrian Booth à partir de 1945 et s’appelait Virginia Pound. Elle vécut jusqu’à presque 100 ans, quittant ce monde en avril 2017.
Un visage n’est jamais chose simple à reproduire ; d’abord, il n’est pas une chose, mais la représentation d’un être, et donc d’une âme. Or, qu’est-ce qu’une âme ?! Et quant au visage lui-même, il n’est pas d’appareil photo, le plus perfectionné soit-il, qui puisse reproduire ce que seul une sculpture, en 3 dimensions, pourrait essayer de refléter.
Donc tout portrait est porteur de l’expression de reflets. Fugaces, incertains ou fulgurants, les reflets sont des portes d’entrées sur le réel.