Nations, terribles lueurs. Le 11 novembre

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Dans de nombreux pays, en France par exemple, les citoyens manifestent : l’Etat, la puissance publique, les autorités ne font pas assez pour eux tout en leur demandant toujours plus de contribution fiscale.

Il y a un peu plus d’un an se fêtait le centenaire de l’armistice de la première guerre mondiale.

En apparence, aucun rapport.

En fait, si, il y a un rapport : l’argent qu’on dépense dans les guerres ou, ce qui revient presqu’au même, l’argent qui est dépensé du fait de la division de la planète entre 194 nations, cet argent-là ne peut être dépensé ailleurs.

Et doit être trouvé auprès des contribuables.

Sur ma page Facebook, le soir du 11 novembre 2018, j’ai écrit le texte qui suit « Nations, terribles lueurs »

Ce texte commente le paradoxe qui consiste à gémir devant le poids des impôts, ce que nous faisons toutes et tous, et à ne pas souhaiter dans le même temps, faute de l’imaginer, la solution la plus raisonnable au problème de la surpression fiscale : la création d’une fédération administrative planétaire.

Laquelle résoudrait au passage des problèmes infiniment plus importants que le poids des impôts et taxes en France, aussi grave soit-il.

Appelons cette fédération administrative comme on veut : Etats-Unis de la Terre, Mairie planétaire, c’est ma préférence, Fédération planétaire.

Qu’importe, puisque c’est l’existence de cette fédération qui importe, pas son nom.

Depuis longtemps déjà devrait exister une fédération des nations, pour mettre fin à ce gaspillage insensé des ressources financières publiques et privées dû à cette division absurde de l’humanité entre 194 nations qui s’épient et se méfient les unes des autres.

Voici donc ma contribution à la réflexion sociale en cours.

Nations, terribles lueurs.

Il y a 100 ans l’Europe, et le monde entrainé par elle, exultaient.

Le 11 novembre 1918, n’y croyant plus, les genoux par terre, l’Europe pouvait enfin se relever, chantant la fin d’une épreuve terrible au coût terrifiant.

Une guerre atroce s’achevait : des millions de vies fauchées dans la boue, le froid, la souffrance, la faim. Tant de souffrances qui auraient pu être évitées par l’écoute d’une idée.

Une idée qu’avait lancée Victor Hugo le 21 août 1849.

Celle des Etats-Unis d’Europe.

Etait-elle si compliquée à comprendre, cette idée simple ?

Oui, faut-il croire, puisqu’on lui préféra celle des nationalismes, des divisions, des rejets de toute différence culturelle.

Or dès les années 1880, de nombreuses voix en Autriche-Hongrie, en Grande-Bretagne, en France même, nourrissaient ce projet fédéraliste européen.

Des chefs d’états, des journalistes, des ouvriers, des écrivains, des femmes et hommes politiques, des artistes, des spiritualistes, envisageaient une Europe fédérale, rassemblant nations, peuples et cultures dans un ensemble respectueux des identités, des individualités, des êtres humains.

Mais cette idée fut assassinée.

De nombreuses fois.

Le 28 juin 1914, l’archiduc François-Ferdinand, héritier de l’Empire d’Autriche-Hongrie, et son épouse, n’en furent qu’une des nombreuses victimes.

On dit de cet évènement qu’il déclencha la première guerre mondiale. Mais pourquoi en fait cet homme fut-il assassiné ? Que représentait-il de si particulier pour que sa fin tragique signifie le début de ce désastre sans précédent ?

Qui était-il ? Que voulait-il ?

Destiné à remplacer l’empereur d’Autriche-Hongrie lorsque celui-ci viendrait à décéder, son projet était de construire les « Etats-Unis de la Grande-Autriche. »

Et ceci déplaisait à beaucoup de monde : ce projet n’était pas assez centralisateur pour les conservateurs de l’Empire Austro-Hongrois, et trop fédéraliste pour les partisans de l’indépendance des nombreux pays qui constituaient l’Autriche-Hongrie d’alors.

Car elle rassemblait l’Autriche et la Hongrie bien sûr, mais aussi la Tchéquie, la Slovaquie, la Slovénie, la Croatie, l’Italie du Nord et d’autres territoires encore.

Elle rassemblait des peuples, des nations et des individus pratiquant 5 religions, parlant de nombreuses langues, qu’une histoire commune reliait cependant.

Un jeune nationaliste Serbe en décida autrement.

Mais 4 ans après, que restait-il de sa nation ? Avait-elle prospéré ?

Certes, elle avait gagné une certaine indépendance. Mais à quel prix ? Les pays Balkans, notamment la Serbie, payèrent le prix le plus cher de cette guerre mondiale qui ne fit de cadeau à personne. Plus d’un tiers de sa jeunesse périt dans le conflit, un autre tiers en ressortit blessée ou mutilée.

Et plus largement, qu’advint-il de tous ces pays qui furent si prompts à s’engager dans ce conflit qui devait, pensait-on, durer quelques jours, quelques semaines tout au plus ?

Tous perdirent dans ce sinistre jeu. Beaucoup. Et terriblement.

Mais en 1914, quatre années auparavant, qui voulait de ces Etats-Unis de la Grande Autriche en réalité, qui voulait de cette préfiguration des Etats-Unis d’Europe ? Ceux-là mêmes qu’un prédécesseur de François-Ferdinand, le Prince Héritier Rodolphe d’Autriche, lui-aussi disparu dans des circonstances pour le moins troubles, nourrissait de ses espoirs dans des articles étonnamment prophétiques ?

Pas grand monde en réalité. Car en 1914, il était si simple, si évident même, de s’enflammer pour la cause de la nation.

Quand on est Serbe, Croate on Monténégrin en 1914, pourquoi s’embarrasser d’Etats-Unis de Grande Autriche ?

Quand on est Français en 1914, peut-on penser à autre chose qu’à la France si on veut penser à une nation ?

Quand on est Autrichien ou Allemand en 1914, peut-on renoncer à l’appel de la patrie ?

Or, quatre ans et demi plus tard, le 12 novembre 1918, quel Serbe, quel Français, quel Autrichien, quel Allemand, ou pire encore probablement, quel habitant de ces nombreux pays dont les jeunes gens furent appelés à combattre à des milliers de kilomètres de leur terre natale, lequel d’entre eux, pour autant qu’il soit revenu vivant de cette épreuve, pouvait affirmer que la situation était plus paisible, plus prospère, plus favorable pour leur nation, leur pays, pour leur devenir individuel ou leur proches qu’en 1914 ?

La situation est-elle si différente aujourd’hui ?

Elle ne l’est guère.

De toutes parts s’entendent à nouveau ces cris de « Nation » !

Et certes ne sommes-nous pas d’abord français, allemands, italiens, turcs, russes, chinois, congolais, américains ? Ne sommes-nous pas nés dans un pays auquel nous sommes toutes et tous attachés ?

Certes nous sommes cela et ce mot de nation semble d’abord nous dire « univers » tant ils représente de choses chères à nos yeux !

Or ces cris de nation disent en réalité tout autre chose.

Ils disent : « Moi ! » « Moi d’abord ! » « Moi seul ! »

Or toi, nation, qu’es-tu sans tes soeurs, ces autres nations ? Et elles, que seraient-elles sans ce qui les fait exister ?

Nation, qu’aurais-tu pu donner à tes filles et tes fils sans tes propres soeurs, sans tes propres frères ?

Pense, nation.

Et toi, être, pense et souviens-toi.

Dans les années 1880 les premiers pogroms détruisaient dans les flammes maisons, commerces, quartiers des populations juives de Hongrie, obligeant des familles à fuir dans l’heure, apeurées, quittant tout, dans la nuit et l’inconnu.

La nuit et l’inconnu, ces amis fidèles qui accompagnent à nouveau tant de migrants dans d’innombrables régions du monde.

Car ces flammes ne se sont pas éteintes dans les pogroms de la Hongrie de 1883.

Nourries de la haine de la différence, alimentées par la passion de la patrie au détriment des autres, ces flammes et cette nuit amenèrent le 28 juin 1914 de Sarajevo, et dans leur sillage sinistre, le milieu culturel délétère de la Vienne des années 1920 où un jeune caporal au prénom d’Adolf se laissa imprégner de l’antisémitisme qui devait 20 ans plus tard à nouveau brûler ce qui restait d’Europe, plongeant la planète dans une nouvelle nuit de quatre années.

Ces peurs ne se sont pas éteintes.

Aujourd’hui, la crainte des réfugiés, des immigrants, des religions autres a élargi l’antisémitisme du 19ème siècle à des absurdités et des haines plus larges encore.

Que devons-nous penser ? Que pouvons-nous prévoir ?

En fait, ces craintes sont si anciennes, leur histoire séculaire est si connue que l’on peut aisément en décrire les conséquences à venir.

Mais devons-nous à notre tour ces nouveaux chapitres si prévisibles et si terribles par conviction, lassitude, facilité, indolence, indifférence, insouciance ou compromission ?

Par conviction en effet, dans de nombreux cas : et certes, qu’y a-t-il de plus beau qu’une nation, qu’un pays, qu’y a-t-il de plus noble que la culture qui est nôtre, qu’y a-t-il de plus beau que son pays ?

Cette certitude si évidente, que chaque nation du monde nourrit, nourrit pourtant aussi ce feu qui détruit sans retour cela même que nous aimons dans cette nation, ce pays, cette culture : les nôtres.

Qu’étaient ces Etats-Unis de la Grande Autriche si oubliés aujourd’hui ?

Où sont ces Etats-Unis d’Europe si peu évoqués aujourd’hui, et pourtant si chers à Victor Hugo, dont le Clémenceau de 1888 conversait avec Rodolphe d’Autriche, lui-même le Prince héritier d’Autriche-Hongrie quelques mois avant que celui-ci disparaisse à l’âge de 30 ans ?

Où sont les idées d’Etats-Unis de la Terre ?

Qui en parle même ?

Personne, ou si peu.

Et cependant songe-t-on parfois à ces sommes invraisemblables que chaque Etat, chaque nation consent à dépenser chaque année dans les 194 contrées qui abritent l’humanité ?

Les seules dépenses militaires de la première guerre mondiale dépassèrent le chiffre effarant de 5.000 milliards d’Euros actuels. Celles de la deuxième guerre mondiale eurent un coût équivalent, 6.000 milliards de dollars actuels.

Sans parler du coût plus considérables encore représenté par les destructions de dizaines de millions de maisons, de villes entières, d’innombrables villages, de dizaines de milliers d’usines, de centaines de milliers d’hectares de terres cultivables devenues improductives pour des siècles.

Mais le coût réel fut bien supérieur en réalité.

Car combien vaut une seule vie humaine ?

Cela, aucun chiffre ne permet de le dire.

Ne le permet, et combien alors valent vingt millions de vies humaines ?

Combien valent cinquante millions de vies déchirées ? Combien valent toutes ces vies perdues, ces fils, ces frères, ces maris, ces enfants ? Combien valent ces douleurs, ces tristesses, ces horreurs ?

Aucun chiffre ne peut en donner une idée.

Mais ce que l’économie ne peut calculer, la pensée, le sentiment, la raison, le bon sens même le font aisément saisir et comprendre.

Car une seule vie, c’est tout, déjà.

Et si une vie, c’est évidemment tout, combien plus alors valent toutes ces vies, celles de nos proches, de nos amis, les nôtres en sommes, celles des peuples que nous sommes, qui ensemble forment la nation humaine ?

Cette valeur infinie de la vie, qu’elle soit individuelle ou collective, nous la connaissons toutes et tous, chacune et chacun, dans ce qui fait que nous sommes des humains.

Nous le savons, certes, mais alors pourquoi l’oublions-nous si vite dès que le mot de nation se fait entendre ?

Nation, ce mot qui fait tout oublier, y compris ce que coûtent ces guerres que les nations allument comme des feux inconscients dans la forêt sèche ?

Sommes-nous si riches que nous puissions si inconsidérement brûler ce qui nous fait vivre ?

Le côté économique et financier des guerres, et avant cela même, le coût des dépenses générées par l’absence d’états-unis d’Europe ou du monde, est certes infiniment secondaire au regard de ce qui est essentiel, la vie.

Il est très secondaire, mais il est pourtant loin d’être un détail.

Car songe-t-on à l’addition de ces budgets de dépenses militaires accumulés et dépensés, année après année, décennie après décennie, siècle après siècle pourrait-on même dire, par 194 pays qui devraient pourtant s’appeler frères ?

Il est aisé de s’emporter périodiquement et pour ainsi dire quotidiennenement devant nos gouvernements successifs qui peinent à baisser les impôts, à offrir un avenir attractif pour les jeunes générations, une vie paisible pour les actifs, une retraite heureuse pour les plus âgés.

Est-il si malaisé de concevoir que ce que nous réclamons à grands cris sur le plan pratique, matériel, économique, financier, nous l’empéchons pourtant en n’évoquant jamais ces Etats-Unis d’Europe d’abord, ces Etats-Unis de la Terre ensuite ?

Car seules ces réalités fédérales-là, et tout particulièrement la seconde : une fédération planétaire, seraient capables de financer routes, écoles, hôpitaux, investissements pour la création et le développement d’entreprises, infrastructures sociales, économiques et culturelles qui sont nécessaires à l’échelle planétaire pour offrir un avenir à la planète, sur tous les continents, jusque dans le village le plus reculé du globe, et ce mot de reculé a-t-il seulement un sens ?

Seules une fédération planétaire serait capable de ces financements, en y affectant les sommes aujourd’hui consenties pour l’entretien des armées des nations, celui des services de renseignements et le financement des conflits militaires.

N’y aurait-il plus de nations alors ?

Or fédération veut dire fédération, c’est à dire coordination, entraide, amitié. Ce mot veut dire fraternité, il ne dit pas état centralisé.

Et que sommes-nous aujourd’hui ? 194 états centralisés pour la plupart, centralisés parce que craintifs du voisinage. Une fédération planétaire serait infiniment plus respecteuse des identités intra-nationales, des identités régionales et culturelles.

Ne faudrait-il plus d’armées cependant ?

Ou voit-on en réalité une ville sans gendarmerie, sans protection des citoyens ?! Une fédération planétaire, ce serait au fond une sorte de mairie planétaire, et toute mairie a besoin d’une maréchaussée !

Une gendarmerie planétaire, voilà ce qui durera aussi longtemps que le genre humain ! Il y aura toujours du travail pour les gens d’armes, voilà leur noblesse : protéger la paix.

Pourquoi ne pensons-nous jamais à cette possibilité, à cette relation entre prospérité et paix mondiale, à cet argent qui manque pour financer ce que nous réclamons tant ?

Saviez-vous seulement que la guerre de 14-18 a été déclenchée par ce qu’on a assassiné un homme d’état porteur d’un projet de fédération intra-européenne ? Il était certainement très loin de n’avoir que des qualités, ce François-Ferdinand, mais au moins portait-il une idée politique novatrice : un équilibre entre nations et pouvoir d’Etat central.

Pourquoi n’enseigne-t-on pas ces faits ? Pourquoi parle-t-on toujours des hommes de guerre et si peu des fabricants de paix ?

Pourquoi parle-t-on toujours de nations et jamais de nation humaine ?

Une seule requête sur Internet permet aujourd’hui de s’informer, d’écouter une chanson, de converser, de réagir, à l’échelle de la planète, d’acheter même n’importe quel objet ou service provenant de tout point du globe, et cependant nous restons convaincus que la division du monde actuel ne peut changer ni ne changera.

Cette situation peut changer pourtant, et en bien pire même que ce confort laissé en héritage par les enfants des deux premiers conflits mondiaux à nos vies d’aujourd’hui.

Il suffit pour cela de nourrir par notre indifférence la montée des chants nationalistes, de quitter ces constructions fédérales patiemment acquises au prix de tant de sang et de douleurs, en oubliant ce qu’elles ont apportées et apportent encore, malgré leurs défauts, à nos vies actuelles.

Certes ces cris de nation sont vibrants, attractifs, mais ils luisent d’une terrible lueur.

Car combien terrifiants sont-ils aussi si on écoute leur écho grandissant dans l’actualité, et le bruit qu’ils disent de l’avenir prévisible.

Ce monde peut aussi changer dans un tout autre sens, un sens bien plus heureux que nos vies actuelles, assombries par le poids quotidien et la menace incessante d’une insécurité généralisée que l’absence d’investissements économiques à l’échelle locale comme planétaire fait peser sur chacune, chacun, chaque jour.

Comment changer ce monde ?

Il n’y a pas 36 solutions, il y en a 3, qui sont écrites dans la même langue, celle du réel.

Le premier vecteur est de penser à l’Europe fédérale.

Ainsi qu’à une fédération régionale de chaque région de la planète : Amérique du Nord, Amérique du Sud, Afrique, Moyen-Orient, Asie, Australasie, Pacifique et, parachevant cette construction fédérale, une planète fédérale, car seules ces fédérations, et en premier lieu une fédération des Etats de la Terre peuvent réellement protéger ces identités locales, régionales et nationales auxquelles nous tenons toutes et tous.

Quand on nait dans un des 194 pays de la planète, celui-ci nous offre tant de trésors, culturels, économiques, géographiques, historiques, politiques, que, généralement, nous y sommes attachés pour la vie.

Que seraient pourtant des Etats-Unis d’Europe, des Etats-Unis de la Terre ?

La garantie du maintien de la lumière des nations !

Et la garantie de nos libertés, de nos cultures, de nos identités !

Le deuxième vecteur consiste à s’intéresser à l’idée de réincarnation

Ne serait-ce que comme une possibilité, un concept à ne pas écarter du premier geste..

Pourquoi ? Parce que cette idée, l’idée qu’il y a peut-être – peut-être seulement même – quelque chose dans cette idée de réincarnation, cela change tout en réalité.

Tout : car le concept de réincarnation postule qu’au fil des vies, nous naissons successivement dans un corps d’homme, de femme, d’Europe, d’Afrique, du Moyen-Orient, d’Asie, de Russie, d’Inde, de Chine, du Pakistant, de France ou d’Algérie, du Bénin ou d’Autrice, du Kazakhstan ou du Pérou, du Brésil ou du Congo, du Groënland ou de Provence, du Québec ou de Colombie.

Et si c’était vrai ? Si c’était vrai, pourquoi se battre contre nos compatriotes planétaires ?! Toute guerre est civile.

De nombreuses cultures ont admis la réincarnation depuis siècles ou millénaires, et des études scientifiques, notamment depuis une vingtaine d’années, tout particulièrement depuis 4 ou 5 ans abordent de manière rigoureuse ce concept de réincarnationà partir des « réminiscences », des souvenirs de vies antérieures dont les jeunes enfants font souvent état, dans tous les pays du monde, que les technologies actuelles, l’accès à des bibliothèques de photos et d’informations en ligne, permettent de vérifier bien plus aisément qu’à toute autre période connue de l’histoire humaine.

Ne serait-ce qu’en tant que possibilité, l’idée de réincarnation change tout.

Pourquoi considérer l’autre comme un étranger si différent de soi, quand cet étranger habitait peut-être dans une autre vie ce pays qui est aujourd’hui le vôtre, où il veut aujourd’hui habiter à nouveau, tandis que vous-mêmes habitiez peut-être ce pays, qui est et restera le sien, qui vous semble pourtant si éloigner de votre patrie nouvelle ?

Le troisième vecteur consiste à s’intéresser à l’ésotérisme, cette clé d’un développement économique intelligent, maîtrisé et universel.

Et pas forcément à l’ésotérisme de l’alchimie, cette pratique empirique d’une physique énergétique de la matière, ou de l’astrologie, cette cartographie des réincarnations, ou de la « chiromancie », c’est à dire, de cet art de lire dans la main les traits de personnalité issus des incarnations antérieures.

Cet ésotérisme-là est intéressant, et beaucoup plus rationaliste qu’on ne le pense généralement.

Mais d’une certaine manière, il n’est pas essentiel.

Ce qui est essentiel aujourd’hui, d’un point de vue économique, d’un point de vue d’équilibre des nations et même des continents, ce qui est essentiel pour assurer l’avenir de ces pays en particulier dont l’avenir semble si sombre ou si incertain que ses habitants sont prêts à tout pour les quitter pour des contrées qui leur semblent plus propices, ce qui est essentiel pour notre vie personnelle et celle de nos proches, c’est d’étudier la compréhension ésotérique de l’être humain, c’est à dire la description des composantes de l’être humain que l’ésotérisme propose, pour son potentiel de développement économique universel, et donc local.

Pourquoi ?

Parce qu’il n’y a pas de politique économique intelligente possible sans cette connaissance-là !

En effet, tout produit économique, tout service commercial ou autre est proposé par les entreprises, les associations, l’Etat ou les collectivités locales pour répondre à un besoin de l’être humain, à titre individuel ou collectif.

Or l’ésotérisme propose une compréhension complète de ce qu’est l’être humain !

Par exemple, le tableau synoptique d’Omraam Mikhaël Aïvanhov, qui décrit les six niveaux de l’être humain est une clé qui permet de comprendre le processus de création de valeur économique, donc de création et de gestion d’entreprise, donc de développement économique et social, du niveau personnel, individuel au niveau collectif et social.

Ce tableau synoptique reprend la tradition ésotérique hindoue, dont la tradition ésotérique juive possède l’équivalent à peu près exact, celui-là même que l’on trouve dans la tradition des sept cieux de l’Islam, une représentation exprimée dans la tradition chrétienne sous les termes d’âmes et d’esprit, et sous des formes diverses mais similaires dans la quasi-totalité des traditions et cultures spiritualistes, religieuses ou ésotériques de la planète.

La compréhension de cette structure ésotérique de l’être humain est essentielle pour fonder une culture économique complète, cohérente, planétaire et locale, une culture de prospérité planétaire et locale, de satisfaction des besoins élémentaires, évolués et subtils de l’être humain.

Libéralisme et socialisme, ces deux mains de l’être humain collectif, ont besoin de cette description ésotérique de ce qui fait l’humain, au delà des seules apparences matérielles, pour nourrir et maintenir une prospérité planétaire.

Cette compréhension, cette connaissance est urgente. Une compréhension économique complète est requise à l’échelle internationale aujourd’hui pour faire face aux problèmes extraordinaires que l’humanité rencontre aujourd’hui.

Etats-Unis d’Europe, premier pas vers la Mairie planétaire.

Nous avons besoin d’une mairie planétaire pour disposer progressivement des gigantesques budgets aujourd’hui dévorés par l’inexistence de la nation humaine.

Nous avons besoin d’une compréhension complète de ce qu’est l’être humain pour pouvoir faire face à ses besoins complets, en commençant par le commencement : ses besoins économiques. et les attentes de l’âme.

Les deux sont essentiels, même si leurs agendas sont très différents : les besoins économiques, liés au corps, sont très importants au quotidien tandis que les besoins de l’âme deviennent de plus en plus importants au fil des mois, et encore plus au fil des années s’ils ne sont pas comblés.

Pour répondre à ces deux ensembles de besoins, qui en réalité sont en conversation constante, nous avons besoin de l’ésotérisme, ce fabuleux héritage individuel et planétaire que les siècles nous ont légué.

Créons les Etats-unis d’Europe !

Créons les Etats-Unis de la Terre !

Christophe Fadot, 11 novembre 2018.