Face à la pandémie, une pensée panterrienne !

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Il y a quelques mois un nouveau problème est apparu sur la surface de la terre.

Un virus, aux conséquences graves, s’est rapidement répandu sur toute la planète.

Et dans à peu près chaque endroit où il s’est invité, le même processus s’est répété.

Dans un premier temps, la société humaine locale : individu, ville, nation, continent même, observe la situation d’un oeil distant.

“Allez, c’est une petite grippe ! Dans 98 % des cas, on s’en sort indemne” est alors le refrain.

Un refrain qui oublie que 2 %, c’est 20 fois plus qu’une grippe, et qu’en définitive on parle d’êtres humains, pas de pourcents.

Dans un deuxième temps, lorsque la contagion commence à faire de nombreuses victimes malgré les mesures prises par les autorités nationales, on s’en prend à elles : “Non mais, quel scandale, pas de masques, pas de test disponibles, pas d’autorisation de telle ou telle thérapie. Que fait l’Etat ?”

Et qu’a-t-on fait, soi ?

Dans un troisième temps, devant l’arrêt brutal de l’activité humaine et économique provoqué par le confinement, ou face aux progrès fulgurants de la contamination et de ses victimes, la sidération s’installe. Chacun observe alors avec saisissement l’avancée du problème, devenu très planétaire et très local. Car contaminé ou pas, chacun est touché.

On est donc saisi, mais le problème va-t-il s’arrêter parce qu’on est saisi ou touché par le confinement ?

Et pourquoi ou comment ce problème s’arrêterait-il “aujourd’hui” quand depuis le début de cette pandémie, ce problème n’a pas eu de réponse planétaire ?

Pour essayer de mieux comprendre la situation, un peu de vocabulaire !

Le mot pandémie signifie “tout le monde”. Pan, étymologiquement c’est “tout”, démos, c’est le peuple, c’est nous.

Bref, pandémie, ça veut dire le monde entier.

Et logiquement, si on veut vaincre une pandémie, il faut que “le monde entier” s’organise en conséquence.

Il faudrait que le monde entier, pour donner une image, se lave les mains, mette un masque, mette un peu de nourriture de côté pour les jours de confinement, s’occupe des voisins, des personnes âgées, isolées, ou en souffrance.

Il faudrait que le monde entier apporte une réponse commune, sur les plans sanitaire, thérapeutique, économique, etc., à ce problème commun à toute l’humanité.

Et est-ce qu’on a assisté à ça ?

Alors, pas du tout !

Face à la pandémie, la planète humaine a pour l’essentiel fourni une réponse désorganisée, brouillone, et en définitive inconsciemment prétentieuse, chaque pays pensant pouvoir faire face à son échelle, locale, à une pandémie dont l’échelle si peu locale qu’elle est planétaire.

Alors faut-il entrevoir un quatrième temps dans le développement de cette pandémie, voire un cinquième temps ? Faut-il s’attendre à de nouvelles étapes dans la réponse que l’organisme humain planétaire donne à la question posée par ce virus ?

De nouvelles étapes toujours plus sidérantes et invraisemblables dans leurs conséquences humaines, sociétales, organisationnelles, économiques à l’échelle planétaire comme hyper-locale, c’est à dire au plan personnel, individuel ?

Evidemment, personne ne souhaite imaginer de telles évolutions. Et d’abord, le virus peut devenir moins virulent dans les semaines ou mois à venir. Tôt ou tard, c’est ce que tous les virus font.

Mais tant que la nature n’en décide pas ainsi, dans la désorganisation planétaire actuelle, comment de telles nouvelles étapes ne pourraient pas intervenir ?

Dans la cacophonie organisationnelle, politique, institutionnelle, etc. qu’est la réponse actuelle de l’humanité à la question posée par le Covid 19, un problème de désorganisation logistique global est possible. Qui pourrait amener un nouveau problème global, celui d’une désorganisation financière.

Essayons de ne pas considérer ces nouveaux soucis avec l’éloignement dont on a à peu près tous fait preuve au début de ce problème.

“Oh, c’est pas bien grave ! La logistique ? Oui, bon, ça va, “ils” s’en remettront. La finance internationale ? Oh, ça leur fera du bien, tous ces traders, etc.”

Là, aussi, on risque de découvrir très vite que fermer les frontières au commerce international et couper les circuits financiers internationaux peut amener d’immenses problèmes, très nouveaux, et très locaux.

Quel que soit le pays où nous vivons, nous risquons de découvrir à nos frais que faute de respiration, l’organisme suffoque vite, que faute de sang, l’organisme économique a du mal à fonctionner.

Est-ce que ça reste évitable ?

Tout est toujours évitable, bien sûr, mais à une condition, celle de se défaire de l’idée qu’une pensée locale peut résoudre un problème global.

La pensée locale de départ est pourtant d’un plein bon sens : “Lavons-nous les mains, observons une “distance sociale”, etc.”

Ca suffirait tout à fait en réalité. Oui, mais voilà, pour différentes raisons, dans la plupart des cas, ça ne marche pas.

D’abord, on sait maintenant – maintenant, mais pas en janvier ou février 2020 – que la respiration suffit à propager ce virus.

Mais même pour les pays qui avaient depuis des années intégré l’intérêt de porter un masque, ces règles de bon sens ne suffisent pas, en tout cas n’ont pas suffi. Parfois parce qu’elles ne peuvent être mises en pratique. Si on n’a pas de masques par exemple, pour une quantité de raisons.

Donc, on passe à une mesure locale élargie : dans une ville donnée, une région, une nation, tout le monde reste chez soi, sauf pour les activités économiques indispensables. On ferme les frontières, interdit les déplacements, vérifie qui sort de la ville, ou y entre. Bref, confinement. Autrement dit : localisons le problème pour le traiter.

C’est d’un plein bon sens à nouveau. Et ça devrait, ça pourrait à nouveau tout à fait suffire à circonscrire le problème, théoriquement.

Oui mais voilà, dans la réalité, ça ne suffit pas. Parfois le confinement est mal compris, ou incomplet. Surtout, avant de confiner, il s’est mis à voyager, ressurgit en dehors de la ville, de la région ou de la nation confinées. Et le problème continue de s’intensifier.

Le confinement local ça ne suffit pas avec une pandémie.

Et puis, même lorsque cette mesure est respectée et que le confinement “aplatit la courbe”, apparaît quand même un nouveau problème, lui aussi non prévu par la pensée locale.

C’est que le confinement des individus et des nations grippe la machine économique, logistique, sanitaire nécéssaires à la fourniture des molécules, médicaments, masques, équipements ici, ou alimentaires là. Bref, le confinement bloque l’ensemble de la chaine humaine, logistique, économique, etc. indispensable au soin des personnes atteintes et au fonctionnement de la société humaine au point de plonger d’innombrables personnes dans un dénuement intense.

En sorte qu’une compétition, nouvelle déclinaison de la pensée locale, s’installe alors entre états, nations, collectivités locales même, et entreprises pour l’accès aux masques, aux molécules, aux pièces nécessaires à la confection ou au fonctionnement d’équipements de réanimation, etc.

Dans cette nouvelle course assez parfaitement inorganisée, les pays financièrement riches, ou les entreprises disposant de moyens logistiques, tels que des avions, etc., achètent à tout va des équipements de protection ou de soins dont ils ont et auront besoin.

Oui, mais les autres pays ? Le virus va-t-il s’arrêter à leurs frontières ? Leurs hôpitaux n’auront-ilq pas besoin de respirateurs, leurs citoyens de masques, de gel, de nourriture ?

En somme, la pensée locale d’un imparable bon sens : j’achète les masques, molécules, médicaments, fournitures, etc., dont j’ai besoin pour moi, pour mon hôpital, pour ma ville, pour mon pays, pour mon continent, crée de nouveaux dégâts, pires encore.

La chaine des conséquences de cette pensée locale pour faire face à un problème planétaire, telle l’histoire des plaies d’une Egypte biblique qui se serait étendue à l’échelle de la terre, parait sans fin.

Or dans cette histoire qui n’est pas un film mais dont nous sommes les acteurs, le pharaon, c’est soi, c’est l’être humain, c’est la nation humaine.

Le pharaon, c’est chacune et chacun d’entre nous. Parce que nous ne voulons pas, nous n’avons pas voulu, nous ne souhaitons pas comprendre la nécessité d’une organisation planétaire de la nation humaine, nous sommes toutes et tous les scénaristes d’un film relativement désagréable auquel nous assistons tous et dont nous sommes les actrices et les acteurs.

Le pharaon, c’est vraiment nous, car si nous voulions, si nous imaginions au moins, si nous souhaitions cette coordination planétaire, nos gouvernants la mettraient en place. Où voit-on qu’à la fin, l’opinion publique ne gagne pas ? Elle prend son temps, mais elle gagne toujours, au fil du temps, c’est même pour ça qu’il y a tant d’efforts pour l’orienter dans un sens ou l’autre !

Pandémie veut dire pandémie, c’est à dire “tout le monde” c’est à dire “nation humaine”.

En février 2020, chacun regardait avec stupéfaction ce virus ayant touché en à peine deux mois plus de 86.000 personnes dans le monde, ayant fait plusieurs milliers de victimes malgré des mesures prises très rapidement. Aujourd’hui, la progression est de plus de 100.000 cas par jour et plus personne ne commente ce chiffre parce qu’on sait que le chiffre réel est certainement supérieur.

Pendant combien de temps cette progression peut-elle continuer et jusqu’à quel niveau de difficultés peut-elle mener ?

Pour la question de savoir jusqu’à quand, c’est simple. Tant que nous continuons à penser local, tant que nous n’avons pas trouvé de remède efficace et aisément disponible, ou tant que le virus ne devient pas inoffensif. Tôt ou tard il le deviendra : mais quand ? C’est ça le problème à résoudre !

Pour ce qui est de savoir jusqu’à quel niveau, c’est tout aussi simple : jusqu’au fond de ce que la désorganisation planétaire peut amener.

Autrement dit, le seul vrai espoir qu’on peut avoir face à ce virus, c’est qu’il devienne anodin, ou qu’un remède efficace massivement disponible s’impose dans les semaines ou mois à venir.

Sinon, la désorganisation de notre pensée locale peut mener jusqu’à la désorganisation locale la plus aboutie, à l’échelle planétaire. C’est à dire peut désorganiser tous les jours un peu plus la vie de presque tous les individus, familles, quartiers, villes, régions, nations et continents de la planète.

Est-ce que c’est incroyable ? Mais pas du tout : c’est la désorganisation mondiale actuelle, qui dure depuis des dizaines de décennies qui est incroyable.

Incroyable, mais très très vraie. Si vraie qu’elle nous a habitués à considérer les incroyables limitations que nous vivons toutes et tous au quotidien pour des circonstances normales, naturelles, allant de soi.

Le fait qu’il y ait 194 pays, voire plus, dans le monde ? Ben, oui, c’est comme ça, et alors, où est le problème ? Le fait qu’il y ait autant de monnaies nationales et pas de monnaie planétaire ? “Une monnaie quoi ?!”

Alors, dites quoi si vous voulez, mais ne dites plus jamais un mot sur les traders sur devises, puisque vous êtes d’accord avec l’absence de monnaie planétaire !

Soit dit en passant, tant qu’il n’y a pas de monnaie planétaire, les traders de monnaies nationales sont – sur le principe – indispensables. Ne nous trompons pas de cible : la mauvaise nouvelle, ce n’est pas les traders, c’est l’absence de monnaie planétaire.

Si nous n’étions pas désorganisés, si nous avions été unis entre pays, nations, villes, entreprises et citoyens du monde, ce petit – petit au départ – problème d’un virus qu’un peu de distance suffit à éteindre aurait pu être réglé depuis longtemps.

A un coût certes, mais un coût moindre que la somme des souffrances humaines et des catastrophes économiques et financières en chaine à laquelle notre désorganisation planétaire a menée.

Il y a un parallèle assez intéressant que l’on peut faire entre l’effet de ce virus sur l’organisme humain individuel et son effet sur l’organisme humain d’ensemble.

Les virologues disent que dans certains cas graves de contamination par ce virus, la réponse immunitaire que l’organisme produit pour se défendre devient si intense que le virus disparaît en fait dans l’être humain, tandis que l’organisme en définitive meurt attaqué par ses propres défenses immunitaires désorganisées.

Comment ne pas voir un parallèle avec ce que fait l’organisme humain global aujourd’hui ? Face à ce virus, il déploie une réponse incontrôlée qui va être pire que les 2 % de victimes “moyennes”.

Il n’y a aucune victime “moyenne” bien sûr. La société humaine a un devoir de solidarité vis à vis de toutes ses composantes. Mais elle a aussi le devoir de chercher à ne pas se détruire elle-même !.. C’est pourtant ce qu’elle fait.

Et c’est ce que le mot pandémie dit lorsqu’on n’y fait pas face à la dimension de ce que ce mot signifie. Ce qui est nécessaire à l’heure d’une pandémie, c’est de penser globalement, à l’échelle de la planète.

Autrement dit, face à une pandémie, il faut une pensée, une empathie et une action globales, pas locales.

Il faut faire l’effort de penser à l’échelle de la planète les moyens de faire face à une maladie planétaire aux conséquences individuelles et collectives peu graves pour 98 % des personnes qui en sont touchées, et très graves pour 2 % d’entre elles, en moyenne, c’est à dire, à l’échelle de la planète, potentiellement pour des millions de personnes si la pandémie continue.

Pourtant, même avec un tel chiffre, la situation si nous en arrivions là, serait plus grave en réalité que ce premier drame personnel pour des millions de personnes et des millions de familles.

Les conséquences en termes de désorganisation planétaire, de possible “suraccidents” de santé publique, de crises des marchés financiers, de désordres sociaux pourraient être bien au-delà de ce que nous avons collectivement expérimenté depuis début janvier 2020.

Et dans la réflexion à mener, une chose est certaine : faute d’une pensée à la bonne échelle, faute de penser le problème auquel l’humanité fait face aujourd’hui à sa dimension planétaire, les conséquences de la pandémie pourraient devenir significativement embêtantes.

Qu’est-ce que ça veut dire penser planétairement ?

Cela veut dire penser à l’échelle de la nation humaine, à l’échelle de l’espèce humaine, à l’échelle de la dignité humaine.

Cela veut penser la fabrication, l’acheminement et la distribution de masques, de moyens de protection des personnels soignants, d’équipements de réanimation, de médicaments et de molécules, de denrées à l’échelle de la planète.

Cela veut dire organiser les équilibres financiers planétaires pour permettre le financement par chacun des 200 pays et territoires du monde des mesures permettant de faire face aux difficultés en cours.

Cela veut dire coordonner l’ensemble des processus d’intelligence, de pensée et de science, d’empathie, autrement dit de fraternité sociale, de fabrication et de logistique, nécessaires à la résolution du problème rencontré par la famille humaine.

Cela veut dire penser cette famille planétaire avec amour, pour pouvoir la panser, sans jeu de mots, avec sagesse, et lui permettre un avenir cohérent.

Une vie humaine : un droit de vote sur les décisions qui l’affectent, un droit de vie, un droit d’être aimé, c’est à dire secouru si nécessaire, soigné, pris en charge lorsque le travail individuel ne pourvoit plus aux besoins vitaux. Voilà quel devrait, quel pourrait être le raisonnement de la planète désormais.

Pourquoi penser ainsi ?

Parce qu’en pensant, en aimant, en agissant ainsi, on est réaliste. En ne pensant, en n’aimant pas, en n’agissant pas ainsi, on est très, très irréaliste. On rêve, dans un déni de réalité stupéfiant.

Car même si on n’est pas branché sur l’idée d’Etats-Unis de la Terre – et qui parle aujourd’hui de cette idée, qui en parle sur les réseaux sociaux, dans les administrations, les universités, les livres, les romans, les films, les séries ?

Enfin, quel que soit le nom qu’on donne, peut donner, ou imaginer pour une organisation administrative planétaire, c’est à dire humaine, le seul vrai moyen à terme de se protéger soi-même, de protéger ses proches, sa ville, son entreprise, sa région, son pays, son continent, sa culture, c’est de penser, d’aimer et de s’organiser à l’échelle de l’humanité.

Humanité n’est pas qu’un mot poétique. C’est aussi un mot réel. Il faut penser à l’échelle de l’humanité pour sauver la peau de nos amis terriens. Et ce n’est pas une phrase drôle, kitsch ou incongrue. C’est une phrase grave, actuelle et indispensable.

En pleine deuxième guerre mondiale, le philosophe ésotériste spirituel Omraam Mikhaël Aïvanhov avait plaidé pour la nécessité de créer ce qu’il appelait une “Pan-Terre”.

Puisque la structure physiologique, psychique et spirituelle de l’être humain est, disait-il, la même pour toutes et tous, l’organisation sociale de l’humanité devrait être planétaire, seul moyen d’éviter les dépenses militaires si destructrices à terme, si nuisibles dans l’immédiat à la protection sociale comme à la prospérité dont chacun rêve pour soi et ses proches.

Son propre maître spirituel, Peter Deunov, avait en Bulgarie et dans les mêmes années prophétisé la création, un jour proche à l’échelle de l’histoire humaine, des Etats-Unis d’Europe.

Ni lui, ni Victor Hugo en 1849, ni Richard Coudenhove-Kalergi qui avait publié en 1923 son Manifeste pour la Pan-Europe, ni Alexis Léger, le futur Saint-John Perse, poète nobélisé, qui rédigea en 1929 pour Aristide Briand un Mémorandum sur l’organisation d’un régime d’union fédérale européenne “, ni Omraam Mikhaël Aïvanhov et son appel à la Pan-Terre, n’ont alors été écoutés.

Qu’est-ce qu’un romancier, qu’un aristocrate, qu’un poète, qu’un philosophe, qu’un guide spirituel ? A leurs lumières, l’histoire humaine a préféré l’ombre de l’horreur.

Or aujourd’hui est le jour.

Un jour long comme l’histoire humaine, traversée d’épreuves comme des fulgurances civilisationnelles qui ont toujours fait surgir au long des siècles et millénaires des idées neuves, intelligentes, justes et créatrices de beauté sociale.

Aujourd’hui est le jour de penser à l’échelle de la nation humaine la résolution de ce problème presque insignifiant localement – un virus qu’un masque respiratoire et un peu de savon peuvent éloigner ou détruire, qu’est-ce donc en effet, si ce n’est presque rien ? – mais un presque rien planétairement destructeur.

Aujourd’hui est le jour d’organiser à l’échelle de la nation humaine tests thérapeuthiques, secours économiques et alimentaires, productions et logistiques, aides, méthodes et traitements.

Aujourd’hui est le jour de penser la planète humaine pour ce qu’elle est : une unité de structure, d’identité, de nature, de destinée.

Une unité.

Planète, virus, intelligence, empathie et espèce humaine ont en commun de n’avoir aucune frontière qui ne tienne devant leur puissance.

Prenons-en compte, car le syndrome ultime de la pensée locale n’est pas la désorganisation logistique, alimentaire ou financière. Ce stade ultime de la désorganisation, c’est l’absence de vocabulaire commun.

Cela semble tout à fait rien, aussi, ou si peu. Le perte de la capacité à parler ensemble ? Plus qu’improbable, voyons, à l’heure d’internet, etc !

Improbable, peut-être, c’est pourtant ce qui a commencé avec les multiples emmurements entre nations, parfois même entre villes et régions d’un même pays.

Et c’est en fait le pire danger de la désorganisation planétaire actuelle due à la pensée locale. Le pire danger du covid 19 est la construction, largement commencée, d’une nouvelle tour de Babel, tout aussi invisible et tout aussi potentiellement destructrice, dans une durée sans borne prévisible.

Cependant, une conversation entre nations, peuples, individus, organisations et entreprises du monde entier a, elle aussi, commencé de se mettre en place, de manière enthousiasmante. Cette conversation est en réalité notre plus précieux bien commun.

Développons-là, car c’est d’une part la seule vraie parade aux virus, c’est aussi la promesse d’un bien meilleur avenir pour la famille humaine et sa maison, la planète !

Omraam Mikhaël Aïvanhov

Peter Deunov – Beinca Douno

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