« Naissance d’une civilisation planétaire – Philosophie, politique et économie du nouvel âge », de Jean-Christophe Fadot, est disponible en livre papier et numérique,
Ce livre de 350 pages en trois parties décrit l’économie, la politique et la philosophie du nouveau monde que nous construisons tous.
Nous tous, mais sans le savoir généralement !
Nous tous, découvrant l’ampleur, la nouveauté, l’imperfection, la puissance, la beauté, l’étrangeté et la réalité du nouveau socle de nos pas.
Un nouvel âge naît, et celui-ci nous semble toujours plus mystérieux à mesure qu’il déplie ses traits, sa taille, son sourire, mais aussi ses interrogations et ses maladresses.
Il se lève, qu’est-il donc ?
Le fruit d’une symphonie inachevée, le rêve prolongé au réveil d’une humanité sereine, d’une économie harmonieuse, que nous tous en réalité imaginons, composons, construisons, interprétons, réalisons.
Que sont cette poésie incarnée, ce verbe de l’économie humaine, ce souffle naissant d’une fraternité planétaire ?
Certes, poésie, verbe et fraternité semblent des mots peu adaptés pour décrire l’actualité !
Pour l’actualité, oui. Poésie, verbe, fraternité y sont peu représentés.
Mais ce qui est en train de naître dans la société humaine est-il si distant d’une poésie sociale qui commence à s’incarner ?
Si éloigné d’un verbe que la phrase sociale commence à conjuguer, toutes sociétés et cultures confondues ?
Si loin d’un sentiment de fraternité globale du genre humain ?
D’ailleurs, l’actualité même, ce déferlement presque incessant d’horreurs, de violence, de trahisons, pourquoi nous émeut-elle tant ?
Qu’on y réfléchisse : cette actualité-là nous révulse précisément parce que collectivement nous sommes de plus en plus attachés, peut-être même inconsciemment, à des valeurs collectives émergentes que les mots
- de poésie,
c’est à dire de beauté,
- de verbe, c’est à dire d’intelligence profonde,
- de fraternité, c’est à dire de solidarité planétaire,
rassemblent dans la nouvelle phrase humaine qui expriment, résument, disent au monde et à nous-mêmes sa présence.
Un mot – étrange – décrit et explique ces trois forces, ces trois mots, ces trois mouvements sociaux de fond dans leur essence : celui d’ésotérisme.
L’ésotérisme, cette clé obscure, ce lumineux paradoxe du monde qui naît, est la clé cachée, cachée mais essentielle, pour comprendre cette lente et inextinguible renaissance de l’humanité.
Ce mot d’ésotérisme qui veut en somme dire « caché » apparaît tous les jours plus manifesté dans nos vies, sur les blogs, les podcasts, les publicités, les livres, les séries, et que manifeste-t-il ?
Une architecture du réel. C’est à dire la description de la structure de la réalité sociale, pratique, physique, philosophique, humaine, naturelle, environnementale.
Qu’est le nouvel âge ? Ceci : la fin du moyen-âge planétaire.
La fin de ce moyen-âge qui est loin – partout – d’avoir jeté ses derniers feux,
ce moyen-âge que nous vivons et alimentons encore tous un peu, plus ou moins, et généralement également sans le savoir ni surtout le vouloir.
Mais cette naissance, issue de cette mère et de de père historique, de ce moyen-âge prolongé dont le contenu, la texture et la réalité ont été et sont toujours à la fois sublimes et sordides, cette naissance nous tous la fabriquons, enveloppant ce bébé d’un tissu fait de nos vies.
Et l’ésotérisme est la clé de la nouvelle modernité, le souffle de ce bébé qui ouvre les yeux et sait déjà de ses yeux au moins parler.
L’ésotérisme, cette structure cachée, parce qu’imperceptible, ce bébé si souventes fois déjà né dans la civilisation humaine où – adulte, et dans de nombreuses vies précédentes – il a écrit les plus belles pages de l’humanité au fil des siècles et des millénaires, ce vieillard sage en forme de bébé transforme aujourd’hui à nouveau encore la société dans sa culture, sa politique, son économie.
Qu’y a-t-il autrefois apporté ?
La démocratie républicaine constitutionnelle, l’art, la pensée rationnelle, la gentillesse, l’urbanité, la technologie, la musique.
Qu’apporte-t-il aujourd’hui ?
Une culture planétaire, éclairée, enjouée, pratique, solidaire, dynamique, riche.
En somme, cet ésotérisme collectif écrit un nouveau chapitre du roman épique de la civilisation humaine à travers siècles et millénaires.
Un nouveau chapitre de l’histoire humaine, porté par cette voix qui vient de l’âme et dit sa présence ténue et précieuse,
cette voix portée par le temps qui, toujours, s’arrêtera au regard d’une vallée bercée de brumes au souffle de l’aube,
gravée par notre capacité à redémarrer en marchant sur ce sol commun à tous les habitants de la planète, en vivant dans ce réel que nous fabriquons au fil des heures et ne savons souvent dire en mots.
Cette structure de tout, autrement dit cet ésotérisme, l’époque moderne se l’approprie ouvertement, dans des applications pratiques, concrètes, neuves, simples, économiques.
C’est ça, la fin du moyen-âge !
Et c’est donc ça, le nouvel âge dans la vie professionnelle, familiale, sociale, ce nouvel âge en technologies, en art, en recettes de cuisine, de vie, de santé, de relations humaines, internationales, interculturelles.
Un nouvel âge naît, et de cette musique nouvelle, humaine et féconde, ce livre s’efforce de présenter quelques échos, glanés de ce prélude planétaire imperceptible et déjà sublime que l’histoire des civilisations esquisse à nouveau.
Bienvenue dans la nouvelle histoire du monde, la vôtre !
Jean-Christophe Fadot